Mais c’est quoi ce rythme ? Bientôt 6 mois que je suis rentrée d’Amérique du Sud et je n’ai même pas eu le temps de rédiger mes posts, faire mes montages, balancer quelques broma sur le blog… Bref je crois qu’il faut que je reparte ! Mais avant, je vous laisse découvrir la video de mon voyage en Uruguay.
Il manque plein de choses dessus comme tout le centre historique de Montevideo, Punta del Este (que j’ai détesté) mais ça donne tout de même un petit aperçu de ces deux semaines à sillonner la côte entre océan Atlantique et Rio de la Plata en compagnie de Mariana y Juan, Mariana (la rubia) y Micaela.
Livre des vacances trouvé ! Ce sera Gabriel Garcia Marquez «La aventura de Miguel Littin, clandestino en Chile ». Moulin de Lène dans la glacière pour le jour de l’an. Maté y yerbas listos.
Pour la voiture, la version chinoise de la 107 risque d’être un peu juste entre tout, donc gros scoop, Marcelo (le frère de Juan) nous prête sa nouvelle voiture, moins de 8000 km au compteur, pas une poussière… donc grosse pression. Une 401 ? Vous connaissez ça ? Je crois que Peugeot sort des éditions spéciales par continent.
Si nous nous partons pour une semaine sur la côte, Pepa, la Labrador de Juan et Marianna, se prépare aussi son petit jour de l’an dans son « hostel » pour chiens avec ses potes. Nous voilà parti chez Pablo, 65 ans, bronzé et torse nu, à l’allure athlétique, qui garde une vingtaine de chiens pendant les vacances. Devant sa maison, le drapeau du parti politique qu’il soutient. Il se mouille pas trop, c’est le parti qui vient d’être réélu. Je ne sais pas si à l’inverse ils s’affichent trop s’ils se font tôler.
Bref let’s go on the coast !
1° Balnéario Argentino
A environ 70 km de Montevideo (évidemment pas dans le guide), ma maison de vacances idéale. Un petit cabanon rouge à 5 min de la plage. Dès que tu sors, tu parles avec tous les voisins. Que des locaux, pas de touristes… L’épicerie à quelques mètres où tu rentres avec les pieds plein de sable sans scrupule, si tu veux t’acheter de quoi faire un barbecue le soir. Nada mas… Envie d’ambiance ? Tu fais 100 m pour te rapprocher de la famille qui écoute Romeo Santos all day long au bord de la piscine et qui nous fait danser sur la route. Ils sont géniaux. Notre jour de l’an ça sera ici.
2° Piriapolis
En direction de Punta del Este, petite halte dans cette station balnéaire des années 70. C’est un peu le Nice de l’Amérique du Sud. Une promenade blanche le long de la plage avec des palmiers, mais un peu défraichie. Nous nous sommes tapés un merveilleux orage donc on va dire que ça n’améliore en rien mon opinion. Sans intérêt pour moi. Un bel édifice cependant, l’hôtel Argentino bâti en 1930 qui est alors un des plus grand d’Amérique du Sud. Pourquoi ici… Bonne question. J’ai du mal à comprendre le côté « place to be ».
3° Punta Negra
Pas très loin, longeant l’océan, Punta Negra pour rendre visite à un pote de Juan. Ancien directeur de création d’Havas Buenos Aires et ambassadeur de la racha del culo. Nouveau mot de vocabulaire (très utile me direz-vous) que j’ai appris cette semaine. J’ai besoin de traduire ou vous faites le lien ?
Il a pété les plombs et est revenu en Uruguay pour acheter un wagon de train des années 40 où il vit. Ca l’empêche pas d’être connecté à Youtube mais désert total autour de lui. C’est la pampa ! Vue sur l’océan en descendant de la colline… paysage somptueux.
4° Punta Ballena
Pour voir un des plus beau coucher de soleil du monde… mais un stop d’une heure suffit.
5° Punta del Este
I hate ! Le défilé des pétasses qui viennent faire leur footing avec leurs Nike fluo, qui ne sont d’ailleurs pas du tout adaptés à la course… merci Lili Running pour la leçon. Non mais pathétique le lieu. La station balnéaire clé de l’Uruguay est juste nase. Des buildings partout, un défilé de voitures, des klaxons partout… Ca fait Palavas les Flots russe… Ca fait envie n’est ce pas ? Le temps de manger un chivito chez Marco, entendre sa « réclame » pourrie et repartir.
6° Punta del Diablo
C’est parti pour retrouver Mariana et Milay. Pour dormir, Pablo le guardavida de la plage, ami d’Andres, nous propose sa maison, parfait ! Arrivés sur place, il ne me faudra que quelques minutes avant de trouver le kit du sauveteur en mer… Sauvetage dans la douche de Pablo. Petit malin d’ailleurs le Pablo avec sa douche panoramique qui donne en plein sur la terrasse du voisin. Autant vous dire que je me suis douchée la lumière éteinte !
Le soir assado au milieu du jardin au Fernet et à la Caipiroska, la journée, détente sur Playa grande, magnifique. Un de mes lieux préférés.
7° Santa Isabel – La Pedrera – La Paloma
Nous voilà arrivés dans un hostel de hippies « extrémistes ». Discussion à l’arrivée : l’effet de l’engrais sur les plans de cannabis… Passionnant. Maurice, chez Frayssinet il y aurait peut être quelques études à vendre du côté de l’Amérique du Sud !
On remercie La Negra d’exister… le seul bon resto des 10 jours. On y est allé pendant tout le séjour. Les serveurs nous font la bise quand on arrive.
Sinon l’Uruguay, Mariana et Juan n’arrêtaient pas de me dire que c’était petit… Bon sachant qu’ils sont entre le Brésil et l’Argentine, je comprends. Mais en fait c’est un truc de dingue… C’est à dire que dans chaque ville qu’on a faite, ils ont croisé au minimum 3 ou 4 amis à eux.
Genre Cabo Polonio, 7 km de camion dans les dunes de sables, pas de voitures, village étendu sur l’océan… bim un groupe de potes. La Pedrera, bim 15 potes d’un coup… A croire que tu changes juste de rue et pas de ville. C’est fou.
Je vais quand même vous parler un peu de la gastronomie. L’Uruguay est pour moi un des pays où on mange le moins bien. Les gens mangent moins que dans les autres pays latino, mais par contre que de la merde. Je n’en peux plus de leur milanesa, de leurs chivitos, leurs empanadas, leurs choripans, leurs hamburgers… voy a morir. Et au delà du fait d’être gras et mauvais pour la santé, un peu comme le McDo ou le Quick que je prends d’ailleurs plaisir à manger de temps en temps, c’est qu’ici c’est mal cuisiné. Exemple, La Pedrera le mec te fais attendre 55 min sur un tronc de palmier car le café est plein, et ils nous ramènent son empanadas… crue. C’est même pas qu’elle manque de cuisson, elle est crue. La pâte blanche est élastique. Non mais on en parle ? Et le mec fait un air étonné…
Et sinon au niveau du rythme ? Faut pas être trop stressé. Se lever à 10:30 c’est tôt… donc vous m’imaginez moi sachant que 9:00 c’est une grasse mat. Si tu vas dans la rue, c’est le désert jusqu’à 12:30. Tu déj à 14:30 ou 15:00 et le soir dîner vers minuit…
Si tu sors c’est minimum à partir de 3h du mat, avant il n’y a rien. En fait en Amérique du Sud, tu vis en mode after.
Merci à mes amis uruguayens qui font fait découvrir avec passion leur pays
PS / Amis du sud soyez rassurés, le Cap d’Agde est même connu au fin fond de l’Uruguay. #PlaceToBe #Honte
PS 2 / Tout allait bien pour la voiture de Marcelo, on ne l’avait même pas raillée… jusqu’au dernier jour où le connard de chien des hippies a trouvé sympa de poser ses pates au niveau de la vitre et de se faire glisser jusqu’en bas.
* Song of the trip : Beast of Burden – The Rolling Stones
Commentaires
1 CommentaireVoyager seule quand on est une femme, même pas peur !
Nov 6, 2016[…] d’Amérique du Sud, voir du monde, que le Dulce de Leche c’est eux et pas l’Uruguay et qu’ils ont les meilleurs footballeurs du monde… mais ça sera cool et vous pourrez […]